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Depuis que l’inflation et ses retombées se font concrètement ressentir, nombreux sont les consommateurs qui se plaignent du changement de la quantité de plusieurs produits qu’ils ont l’habitude d’acheter, un changement opéré tant si la quantité que sur le prix.
Ce phénomène est appelé « shrinkflation » ou réduflation, désignant une situation dans laquelle la quantité d’un bien diminue, alors que son prix demeure stable ou augmente dans certains cas.
Une technique de commercialisation que certains producteurs ou distributeurs ont choisi d’adopter pour faire face à l’inflation, en baissant le grammage vendu au lieu d’augmenter significativement la facture au détriment du consommateur.
Dans cette même logique Bouazza Kherrati, président de la Fédération Marocaine pour les Droits du Consommateur interrogé par Maroc-diplomatique, qualifie ces agissements en « Arnaque », il s’interroge aussi à l’occasion de cette journée mondiale des droits du consommateur sur l’application de ces techniques en ce qui concerne les produits pharmaceutiques en l’occurrence les médicaments : « la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur dénonce la shrinkflation utilisée par la big pharma Marocaine sur les prix de médicaments », en rappelant que le tarif devait être revu à la baisse (TVA7%) selon la loi de Finance 2024.
« La nouvelle boite de 14 comprimés du « Xarelto », utilisé pour prévenir les accidents thromboemboliques veineux démontre une augmentation d’environ 10% partant du prix de 13,39 Dh le comprimé à 15,35 Dh le comprimé. De ce fait, nous demandons aux instances gouvernementales d’intervenir afin que de telles pratiques soient sanctionnées » ajoute-t-il en rappelant que la boite de 14 comprimés est un format récemment commercialisé, et qu’il serait selon lui « conçu à cet effet ».
Si des officines nous ont confirmé cette donne, elles ont tout de même été prudentes à préciser ne pas se rappeler de sa date de commercialisation effective. Ce médicament n’étant pas le seul à être pointé du doigt, des inhalateurs pour traiter l’asthme, une autre maladie chronique, seraient repris pour les mêmes actes selon des patients qui affirment « c’est une pratique qui laisse le goût amer… »
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